Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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25.11 - Le plus grand show de la galaxie - Partie 1
The Greatest Show in the Galaxy (1)
Le Docteur et Ace visitent le Psychic Circus sur la planète Segonax. Après quelques péripéties, ils se retrouvent face à une force démoniaque qui dirige réellement les lieux.
Diffusion originale : 14 décembre 1988
Diffusion française :
14 décembre 1988
Réalisat.eur.rice.s :
Alan Wareing
Scénariste.s :
Stephen Wyatt
Guest.s :
Alan Rudolph
,
Christopher Guard
,
Daniel Peacock
,
Deborah Manship
,
Gian Sammarco
,
Ian Reddington
,
Jessica Martin
,
Jim Lancaster
,
Peggy Mount
,
Ricco Ross
,
T.P. McKenna
,
T. P. McKenna
Dès l’intro qui nous invite sans contexte à prendre part au spectacle, on sent qu’on aura affaire à un épisode assez spécial.
Je déteste le cirque, ou plutôt les clowns, autant dire que l’épisode a un certain effet sur moi et je me reconnais beaucoup en Ace tout au long du sérial…
Ce qui frappe pas mal pour l’instant est l’ambiance vraiment bien rendue. Le budget est toujours à zéro : tout est filmé dans une carrière, ce qui n'était pas souhaité par le scénariste qui imaginait une forêt, et ce qui n'était pas nécessaie de base puisque le serial ne faisait que trois parties et débutait au cirque. Et en effet, tout ceci n’aide pas vraiment à se projeter sur une planète alienne loufoque… mais le montage qui fait défiler les personnages excentriques, donne un côté punk malaisant très palpable, on dirait un peu des vibes de Mad Max sur certains points (le biker over-the-top notamment, qui bouffe son burger d’huile). Et puis certains plans sont tout de même pas mal, notamment la première vue sur le chapiteau.
Il y a aussi un vrai travail sur la bande sonore pour qu’elle soit malaisante de façon appropriée, avec un compositeur unique pour l'épisode, des thèmes un peu doux-flippant juxtaposés au main theme “SF” plus présent que d’habitude. C’est une belle idée de pitch pour un épisode car il y a vraiment quelque chose à exploiter dans ce côté malsain du cirque. L’idée d’un “psychic circus” (ce qui a une belle sonorité à l’oreille d’ailleurs) intrigue beaucoup, même si au final on n’est vraiment pas beaucoup avancé à l’issue de l’épisode.
Au premier degré les numéros de cirque peuvent s’apprécier et la scène d’intro avec le rap d'annonce est réussie à ce niveau-là. La toute dernière scène offre un beau contraste avec une prestation assez malsaine en guise de cliffhanger. Tu ne comprends toujours pas vraiment ce qu’il se passe, l’épisode fait vraiment office de mise en bouche pour nous intriguer, mais au moins c’est une fin qui donne naturellement envie d’en voir plus, où ni la compagne ni le Docteur ne sont mis en danger de mort. Je trouve même que c’est presque fait plus pour un format de binge-watch, pour le coup.
Autrement cela reste une intro classique et efficace. On a une petite scène dans le TARDIS entre 7 et Ace qui essaye des vêtements d'anciens Docteurs/compagnnes. C'est, je crois, la première fois qu'on voit Ace et 7 dans le TARDIS. On case le Doc qui fait des cuillères pour le fanservice, c’était en effet l’occasion où jamais (et j’aime bien la réaction d’Ace qui trouve ça ringard, tu m’étonnes !). Le vieux professeur et son assistante semblent être un miroir un peu déformé de Seven et Ace, ce qui crée une bonne dynamique. J’aime bien le fait qu’Ace trouve un nouveau badge, qu’elle porte dans Silver Nemesis (les deux épisodes ayant été inversés - mais involontairement ça colle à l’aspect timey-wimey de l’histoire précédente).
Ace est vraiment vachement bien, sans filtre et avec un caractère attachant et clair, j’aime bien la mélancolie que lui dégage le cirque, j’aime bien qu’on fasse un peu référence à sa passion pour la mécanique. Et Sophie Aldred dégage vraiment quelque chose de plus humain, de plus fragile et personnel dans ce contexte un peu plus alien et uncanny par rapport à ce qu’elle a connu avant, ça lui ajoute pas mal de profondeur je trouve.
Il y a vraiment plein d'idées tout de même, certaines intéressantes (les cerf-volants traqueurs, les mimes creepy), d’autres clairement de remplissage, parfois inutiles (le robot enterré dans le sable qui apporte une péripétie inutile), parfois au moins assez creepy (le contrôleur du bus robotique).
Globalement le world-building est quand même vachement efficace, même si l’épisode est aussi avare en réponses qu’en décors : l’ensemble consiste seulement à teaser le cirque, avec une galerie de personnages plus ou moins intéressants mais tous crédibles, qui convergent vers ce cirque.